La critique de Chute Libre
Installée dans le sud de la France, les paysages de Margot oscillent entre mer et montagne. Ils la poussent à capturer des images qui font sens avec la mouvance des paysages, mais aussi sa propre mouvance au fur et à mesure du temps.
Aujourd’hui, on la retrouve avec son installation diplômante, dans laquelle elle nous présente des images en continuel mouvement. Par ces photos sérigraphiés sur de la tulle, on sent dans son geste une envie de garder ces traces qui disparaissent, mais aussi de les redéfinir. Plus que de simples archivages, les images se transforment en objets sensibles. Accompagnées d'une vidéo, les traces de ces espaces qu'elle a capturés sont glorifiées, et elle rend à l'image ce qui appartient à l'image. Un côté léger émerge du travail de Margot, et une sensibilité à ses souvenirs se laisse paraître, grâce aux photographies qui bougent au grès du son (photo n°2).
Avec l'exploration de différents medium, Margot prend le public dans son installation et le redirige vers ses propres émotions, ses propres questionnements, et sa propre individualité. Ce travail permet à l'artiste de transcender les règles classiques de monstration, et de nous diriger dans un espace sensoriel unique.
L'installation de Margot prend une place presque introspective, mais joue avec les codes de la photo. Tout en légèreté, son travail inspire les vacances, la mer, et les bons souvenirs.
15/07/2025